Lundi dernier, le CNRS lançait les manifestations du 50e anniversaire du campus de Cronenbourg. Demain, samedi 24 avril, elles se clôtureront par une journée porte ouverte de la plupart des laboratoires du campus.
L'Université de Strasbourg est naturellement associée à cet évènement. C'est ainsi l'occasion de faire un retour à la fois sur l'évolution du campus mais aussi et surtout sur les principaux éléments du partenariat construit au plan local entre l'université et le CNRS.
Inauguré le 20 mai 1960 par Louis Joxe, ministre de l'Education nationale, et Pierre Pflimlin, maire de Strasbourg, le campus de Cronenbourg, s'il est resté fortement attaché à son identité CNRS, a connu des évolutions notables durant ces cinquante années d'existence.
Campus de recherche, il a su d'abord élargir le champ des disciplines accueillies et donner corps à une véritable interdisciplinarité. Présents dès l'origine au sein du Centre de recherches nucléaires, physiciens, chimistes et biologistes ont ainsi appris à travailler ensemble.
Le campus s'est ensuite ouvert à l'enseignement supérieur en intégrant, en 1998, l'Ecole européenne de chimie, polymères et matériaux (ECPM). Ce rapprochement géographique du monde de la recherche et de celui de l'enseignement supérieur se poursuivra, demain, avec l'arrivée de l'UFR de physique et ingénierie de l'Université de Strasbourg. Ce seront alors plus de 600 étudiants supplémentaires qui seront accueillis sur le campus.
Sans perdre son identité de lieu consacré à la recherche, Cronenbourg évolue donc de plus en plus vers un campus universitaire, assurant ainsi un rapprochement fécond entre étudiants et chercheurs, et cette présence partagée sur un même site ne peut que favoriser le lien entre nos deux institutions.
Au-delà de cette illustration tirée de la proximité géographique, le partenariat entre l'Université de Strasbourg et le CNRS, qui s'étend bien au-delà du campus de Cronenbourg jusqu'à l'Esplanade et le campus historique mais aussi plus au sud vers Illkirch, est remarquable à plus d'un titre. On peut ainsi rappeler :
De nouveaux défis communs nous sont aujourd'hui posés (place de l'université et de la recherche dans la société de la connaissance, renforcement de l'attractivité du site, capacité à mobiliser des fonds pour des projets majeurs) que l'université se doit d'aborder avec l'envergure de son autonomie. Plusieurs chantiers sont ouverts à ce titre : la délégation globale de gestion (DGG), l'Opération Campus, le grand emprunt, qui nécessitent une réflexion partagée et des stratégies coordonnées entre nos établissements. Pour ce faire, il est indispensable que nos modalités de coopération et d'interaction se construisent dans un climat de confiance.
Les propos récemment tenus devant la Conférence des présidents d'universités (CPU) par Alain Fuchs, le nouveau président du CNRS, évoquant une « ambition nouvelle, celle d'une alliance entre universités et CNRS fondée sur la confiance et le partage d'une politique scientifique » et le dialogue noué avec Bertrand Minault au plan local, vont indéniablement dans ce sens et nous laissent à penser que notre partenariat est amené à se développer sous les meilleurs auspices. J'en veux pour preuve ce geste significatif : répondant positivement à mon invitation, Alain Fuchs sera à Strasbourg le 10 mai prochain, inaugurant ainsi cette nouvelle alliance.
Alain Beretz, président de l'Université de Strasbourg
Identifiés comme des projets prioritaires dans le cadre du schéma directeur numérique (SDN) adopté en janvier dernier par l'Université (voir l'interview de C. Mongenet), le déploiement d'un nouvel environnement numérique de travail (ENT) et la mise à disposition d'une nouvelle plate-forme pédagogique seront effectifs dès la prochaine rentrée universitaire. Les deux outils sont mécaniquement liés, l'accès à la plateforme pédagogique se faisant via l'ENT. Leur mise en place coordonnée vient renforcer la démarche de recherche de cohérence qui sous-tend l'ensemble du SDN.
Un ENT pour remplacer EPPUN
« Il y quelques années, Strasbourg a développé son propre ENT : EPPUN, explique Eric Gorouben, chargé de projet ENT auprès de la vice-présidence politique numérique. Mais ce produit est resté strictement strasbourgeois et aujourd'hui, nous sommes confrontés à un problème de maintenance et d'évolution. »
Un Comité opérationnel thématique (COT) a donc été créé au cours de l'été 2009 pour réfléchir à la mutation de l'ENT. Le choix technique s'est porté sur le socle ESUP, une solution en open source* adoptée par beaucoup d'universités en France, bien adaptée à leurs problématiques, et bénéficiant d'une très large communauté de développement et d'utilisation. « Cette solution sera donc mise en place dans l'Université et les établissements associés », précise Eric Gorouben.
Le déploiement est prévu en deux phases : la première consiste à « migrer » vers ESUP, en intégrant les fonctionnalités actuellement disponibles dans EPPUN, après avoir éliminé celles qui sont devenues inutiles. Cette « V1 » d'ESUP sera disponible en test dès juin, pour mise en route en septembre. Un dispositif d'accompagnement est prévu, avec formation en ligne.
Dans un deuxième temps, l'objectif est de développer de nouvelles fonctionnalités, qui permettent de personnaliser davantage l'ENT, notamment pour les enseignants et les chercheurs. « Il ne faut pas oublier qu'un ENT est le lieu où l'on doit trouver tous les outils dont on va avoir à se servir dans le cadre de son travail quel que soit son profil (professionnel ou étudiant). L'idée, c'est que l'usager s'authentifie une fois en arrivant sur son poste de travail, et qu'il puisse ensuite accéder librement à toutes les fonctionnalités qu'il a choisies », conclut Eric Gorouben.
Une plateforme pédagogique unique
« En matière de plateformes pédagogiques, l'Université de Strasbourg a hérité d'une situation très hétérogène, à la fois techniquement -une dizaine de technologies différentes-, et dans les usages : le degré d'investissement des enseignants dans la mise en ligne de cours étant très différent d'un établissement à l'autre, d'une filière à l'autre, d'une personne à l'autre », explique Philippe Portelli, directeur de la Direction des usages numériques et directeur du projet de nouvelles plateformes pédagogiques de l'Université. Une situation compliquant excessivement la maintenance technique et la mise à disposition de personnes ressources pour l'accompagnement des enseignants. C'est pourquoi l'Université a choisi de se recentrer sur une technologie unique, qui sera opérationnelle à la rentrée : Moodle. « Dans le cadre d'un COT, qui a commencé à travailler en mars, nous sommes en train de définir les fonctionnalités qui rendront cette nouvelle plateforme pédagogique utile au quotidien, facile à alimenter, à utiliser, assure Philippe Portelli. C'est une solution en open source, animée par une communauté internationale ce qui est un gage de pérennité. »
La coquille de base mise en service en septembre prochain, devrait couvrir une majorité des besoins. Les efforts seront particulièrement concentrés sur l'accompagnement et la formation des utilisateurs. Une plateforme d'entrainement sera d'ailleurs ouverte en mai ou juin. Dans un second temps, de nouvelles fonctionnalités seront apportées (création de QCM, ...). Elles sont actuellement définies et choisies par des groupes de travail formés au sein du COT.
« La grande majorité des contenus existants sera migrée vers Moodle sur le dernier trimestre 2010, précise Philippe Portelli, ce qui permettra la fermeture progressive des plateformes actuelles. Il est clair qu'il n'est plus opportun de créer de nouveaux contenus sur ces plateformes d'ici l'été. Ce transfert sera également l'occasion pour chaque enseignant de mettre à jour ses contenus en ligne avec le soutien des équipes de la DUN. »
L'objectif politique de l'Université de Strasbourg, tel que défini dans le SDN, est la mise en ligne de 100% des cours d'ici la fin du contrat quadriennal (2012), dont 20% sous une forme médiatisées (cours filmés par exemple, ou diaporama + voix ou cours multimédia). Un objectif ambitieux.
Caroline Laplane
*La désignation « open source » s'applique aux logiciels dont la licence respecte des critères précisément établis par l'Open Source Initiative, c'est-à-dire la possibilité de libre redistribution, d'accès au code source et de travaux dérivés. (Wikipédia)
Préconisé par le cabinet Deloitte, ce nouveau service positionné auprès du président de l'université, a été lancé de façon expérimentale en septembre 2009.
Construit selon un cadrage proposé par Anne Goudot, alors coordinatrice du projet de fusion des universités strasbourgeoises, il a désormais quelques mois d'activité derrière lui. Le point avec Michèle Debay, sa directrice actuelle.
Concrètement, comment êtes-vous organisés ?
Nous sommes trois personnes, Marie Déroche, chargée d'études, Florent Beaulieu, chargé de projets et moi-même pour le pilotage des deux volets.
Quelles sont vos missions exactement ?
Il s'agit pour nous d'accompagner le changement et de soutenir la démarche stratégique de l'équipe de direction. Nous produisons des études et participons à une réflexion sur projets selon les demandes du bureau. Nous sommes aussi à l'origine des séminaires de sensibilisation de la communauté universitaire aux démarches novatrices dans le secteur de l'enseignement supérieur. Le format de ces rencontres croise le point de vue d'un expert extérieur à l'université avec celui d'un collègue faisant état d'une expérience à l'Université de Strasbourg. Cela nous permet d'avoir un éclairage de l'extérieur sur nos propres pratiques.
Côté études, nous avons mené notamment des travaux sur l'évaluation des acquis des étudiants, la mise en place d'un master « Métiers de l'édition » et l'état des lieux d'Eucor. Pour les projets, nous participons actuellement à une réflexion autour de l'offre de formation dans le cadre de la préparation du prochain contrat quadriennal. A la demande de la vice-présidente « formation initiale et continue », nous devons produire une étude comparative entre notre offre de formation et celle d'autres universités au niveau national afin de dégager de nouvelles possibilités de formation. Nous essaierons également, en nous référant à des rapports et études publiés sur le sujet de cibler les secteurs d'activité porteurs d'avenir pour nos futurs diplômés.
Quelle est aujourd'hui la spécificité de ce service ?
Nous sommes le seul service de ce type dans une université française. En Europe, ce type de structure existe mais couvrant différents périmètres d'action. Nous travaillons ici de façon coordonnée avec le Service d'aide au pilotage et celui de l'audit interne. Nous sommes associés à la cartographie des risques initiée par le Service de l'audit interne. Un rapprochement géographique est d'ailleurs prévu pour juin et nous allons les rejoindre dans l'extension du Patio.
Quels sont vos projets ?
Après 8 mois d'activité, nous sommes encore en phase d'appropriation de nos missions. Nous allons prochainement faire un point d'étape avec la direction afin de mieux cadrer notre activité.
Sur un plan plus général, nous avons deux grands projets à proposer. L'un a pour objectif d'alimenter la réflexion stratégique de l'Université de Strasbourg. Il s'agit de la réalisation d'une consultation permettant de recueillir les perceptions des acteurs de l'Université de Strasbourg à différents niveaux de responsabilités au sujet des forces, faiblesses, opportunités et menaces qui concernent notre établissement (méthode SWOT : Strenghts, Weaknessess, Opportunities & Threats - Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces).
D'autre part, l'université fourmille de projets, souffre d'un manque de lisibilité sur l'ensemble des initiatives en cours et a besoin de hiérarchiser ses priorités en fonction de ses moyens d'action. Notre seconde proposition vise à lancer une réflexion sur la mise en place d'une organisation qui permettrait un meilleur suivi des projets, la mutualisation des compétences et des outils, dans le cadre de ce qui pourrait à moyen terme devenir un bureau des projets de l'université. Nous envisageons ainsi de faire émerger la culture du projet réussi en tenant compte de notre culture, de nos besoins et de l'ensemble de nos compétences.
Propos recueillis par Agnès Villanueva
Equipe : 3 personnes
Implantation : rue Schiller et au Patio à partir du mois de juin
Contact par courriel
Prochains séminaires Prospective et développement :
Le prochain séminaire aura lieu le 6 mai 2010 de 9 h à midi dans l'amphithéâtre du Collège doctoral européen et portera sur l'insertion professionnelle des étudiants, cette nouvelle mission confiée aux établissements d'enseignement supérieur par la loi relative aux libertés et responsabilités des universités dite loi LRU.
Patrick Hetzel, directeur général de l'enseignement supérieur et de l'insertion professionnelle (DGESIP) a accepté d'intervenir sur ce thème. Recteur de l'académie de Limoges (entre février 2005 et mai 2007) puis conseiller du cabinet de François Fillon pour les questions relatives à l'éducation nationale, à l'enseignement supérieur et à la recherche jusqu'en 2008, il a présidé en 2006 la commission du débat université-emploi, à la demande de l'ancien Premier ministre Dominique de Villepin. Il a été professeur en sciences de gestion à l'université Paris-II Panthéon-Assas de 1999 à 2005 et a dirigé le Largepa (Laboratoire de recherche en gestion de Panthéon-Assas).
Jacqueline Igersheim, vice-présidente déléguée orientation et insertion professionnelle, présentera le schéma directeur de l'insertion professionnelle de l'Université de Strasbourg.
Prenez connaissance du programme et, pour nous permettre de mieux vous accueillir, inscrivez-vous par courriel.
La date de parution du précédent numéro de L'Actu n'avait pas permis d'évoquer les débats qui s'étaient déroulés lors de la réunion du Conseil d'administration du 30 mars. Ils avaient été consacrés essentiellement à trois thématiques : d'une part, l'organisation interne de l'Université avec les statuts du SCD et de l'Ecole de management, le règlement intérieur de l'Université et le calendrier universitaire ; d'autre part, les affaires concernant les personnels avec les points suivants : avancement, primes, honorariat et le Programme annuel de prévention des risques professionnels, et enfin les affaires concernant les étudiants avec des débats consacrés à la politique culturelle, aux inscriptions en 1re année commune des études de santé et au Schéma directeur d'aide à l'insertion professionnelle.
Les soixante délibérations votées lors de ce Conseil sont d'ailleurs consultables en ligne sur l'ENT dans la rubrique « Institutionnel - la vie de l'université ».
La réunion du Conseil d'administration qui s'est tenue le 20 avril, a permis d'aborder, comme chaque fois, des sujets à la fois imposés par la réglementation et d'autres consacrés à des sujets de stratégie d'avenir.
Si 49 décisions ont été approuvées lors de cette réunion de quatre heures, cinq ont fait l'objet de longs débats : le dispositif « bien-être au travail », le rapport de la Chambre régionale des comptes sur la gestion de l'Université de Strasbourg pour l'exercice 2009, les demandes d'habilitation des masters « Métiers de l'enseignement », les activités du Conseil scientifique et le projet de création d'une filiale immobilière.
Didier Raffin, professeur associé de psychologie du travail, a présenté aux administrateurs la méthode mise en place pour l'opération « focus groups » consacrée aux conditions de travail au sein de l'Université de Strasbourg. Cette initiative doit permettre par la constitution de groupes, une écoute individuelle sur les situations vécues au quotidien dans les services. Les éléments ainsi recueillis permettront l'élaboration d'un questionnaire qui sera diffusé à tous les personnels. A ce point du processus, aucune conclusion n'est évidemment envisageable puisque la réunion des « focus groups » est en cours. Par contre, un constat peut-être fait : le considérable écart entre le taux de réponse des BIATOSS et celui des enseignants-chercheurs. Si ce dernier reste aussi faible, l'opération ne pourrait en final concerner que les seuls BIATOSS. Autre élément présenté : la mise en place d'une adresse électronique dédiée et l'existence-même de cette démarche ont permis de régler un certain nombre de situations particulières dans le respect de l'organisation des services.
Si la phase actuelle est celle de l'investigation, les éléments qui seront fournis par les réponses au questionnaire, devront constituer un levier de mobilisation et les conclusions qu'en proposera la présidence, concerneront chacun d'entre nous, quelque soit son niveau de hiérarchie.
Documents de référence
A sa propre initiative, la Cour des comptes a, dans sa fonction d'auto-saisine, décidé en 2008 de lancer une enquête sur la coopération interuniversitaire, conduite conjointement avec les Chambres régionales des comptes territoriales compétentes. Dans ce cadre, deux magistrats issus respectivement de la Cour et de la chambre d'Alsace ont mené une série d'entretiens avec différents responsables locaux et ont analysé différents documents dont ils avaient sollicité la production, notamment de la part de l'Université de Strasbourg.
Le rapport ainsi établi, évoque les grandes étapes de la création de l'Université de Strasbourg, concomitante avec l'accès aux responsabilités et compétences élargies, le projet de création d'un PRES et la mise en place d'un Réseau thématique de recherche avancée (RTRA) en chimie. Les difficultés rencontrées portent notamment sur la période de préparation de la fusion et le calendrier de la mise en place des institutions. Les premiers résultats constatés de la fusion portent en particulier sur la visibilité accrue de l'Université, une carte des formations « en voie de clarification », un mode de gouvernance nouveau et des services performants.
Ce rapport, tout comme celui de l'EUA qui est certes d'une autre nature, sera exploité dans le cadre des réflexions stratégiques qui sont et vont être conduites. Il sera consultable, à partir du 26 avril, sur l'ENT dans la rubrique « Institutionnel - la vie de l'université ».
Masters « Métiers de l'enseignement »
L'élaboration des maquettes présentées a nécessité un travail considérable, effectué dans un contexte souvent complexe. Le président et l'ensemble du Conseil en ont souligné la qualité et ont rendu hommage à l'engagement des composantes et des services concernés. L'intérêt de l'étudiant a été l'élément fédérateur, même si plusieurs administrateurs restent opposés au principe-même de la réforme qui a conduit à la création de ces masters.
Avec cette nouvelle offre de formation, l'Université de Strasbourg entend donner aux étudiants non seulement une véritable formation professionnelle destinée aux métiers de l'enseignement avec, à la clé, la réussite aux concours de l'enseignement, mais également l'ouverture résultant de tout master. Il sera nécessaire de suivre l'insertion professionnelle des titulaires de ces masters pour apprécier ce double objectif.
L'étape suivante, après que le Conseil d'administration se soit prononcé, est la transmission au ministère de ces maquettes qui seront ensuite soumises au CNESER. En tout état de cause, une information pourra commencer à être donnée aux étudiants avec la mention « sous réserve d'habilitation ».
Projet de création d'une filiale immobilière
La mise aux normes des locaux du Centre de primatologie installé au Fort Foch s'avère nécessaire. Pour la réaliser, le montant de l'investissement s'élève à 5,5 millions d'euros, avec recours à un apport de finances extérieures. Ces investissements s'appuient sur un contrat de 10 ans signé entre une entreprise privée du secteur et l'Université. Pour la réalisation de ces travaux, les procédures classiques de maîtrise d'ouvrage public ne pouvant réglementairement s'appliquer, l'Université propose de s'appuyer sur la création d'une filiale immobilière de l'Université en partenariat avec un investisseur public. Cette filiale aurait pour objet unique la réalisation de ces projets immobiliers sur le Fort Foch. Elle s'assurera de la levée de fonds nécessaire au montage financier, et ensuite mettra en concurrence les entreprises de constructions. L'équilibre de cette opération sera assuré par les loyers qui seront versés par le Centre de primatologie à la filiale. Le montant de ces loyers sera inclus dans les tarifs des prestations fournies par le centre.
Dans un premier temps, la création d'une filiale de l'Université a nécessité un avis favorable du Conseil d'administration, afin de recueillir ensuite les avis des autorités de tutelles (recteur d'académie, chancelier des universités et trésorier payeur général de région). Dans un second temps, une convention d'utilisation des installations du Fort et les statuts de la filiale seront soumis au Conseil d'administration.
La prochaine réunion du Conseil d'administration est prévue le 18 mai. Gageons qu'il sera aussi « passionnant » pour reprendre le mot utilisé en séance par un administrateur pour qualifier l'intérêt trouvé désormais dans la tenue de ces réunions.
Le campus de Cronenbourg, créé à l'origine pour accueillir le Centre de recherches nucléaires, célèbre son 50e anniversaire en organisant une série d'animations du lundi 19 au samedi 24 avril 2010.
Les grilles du campus se parent pour l'occasion de belles images de science. 100 photos pour refléter la diversité des recherches menées sur le campus. 100 clichés pour donner envie aux Strasbourgeois et habitants de la Communauté urbaine de Strasbourg de découvrir ce lieu particulier et généralement fermé au public. Le campus de l'Esplanade ne sera pas en reste, puisqu'une vingtaine d'images de science seront également apposées sur les grilles du boulevard de la Victoire.
> samedi 24 avril, de 10h à 17h : journée grand public, durant laquelle sont organisées des visites guidées, d'une heure environ, de la plupart des laboratoires du campus.
Accès : 25 rue Becquerel. Entrée libre, possibilité de parking sur le campus.
Programme détaillé et inscriptions :
Site des 50 ans du Campus CNRS de Cronenbourg
La Fondation Université de Strasbourg va signer, le 27 avril 2010, une convention de mécénat avec une entreprise alsacienne, C.E.R.F.C Llerena.
Cette convention permettra la création d'un fonds de 250 000 € sur 5 ans destiné à financer des bourses pour des étudiants méritants en sciences économiques et de gestion à l'Université de Strasbourg.
Lire le communiqué de presse.
Signature d'une convention de partenariat Franco-Allemand
Une convention de partenariat franco-allemand entre l'Ecole de management de Strasbourg et l'Université de Reutlingen sera signée le lundi 26 avril à l'EM Strasbourg, 61 avenue de la Forêt Noire à Strasbourg.
En présence de Peter Niesse, président de l'Université de Reutlingen, de Alain Béretz, président de l'Université de Strasbourg, de Michel Kalika, directeur de l'EM Strasbourg et de Ottmar Schneck, directeur de l'ESB de Reutlingen.
2 stylos d'or décernés pour l'EM Strasbourg
La Centrale de cas et de médias pédagogiques (CCMP) de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris vient de décerner le prix « Top Cas en Marketing » à Sylvie Hertrich et Ulrike Mayrhofer et le prix « Top Auteur » à Ulrike Mayrhofer. La cérémonie de remise des prix s'est déroulée le 24 mars 2010 à la CCI de Paris.
Communiqué de presse
Prix Syntec Conseil en management
Lars Meyer-Waarden, professeur affilié à l'EM Strasbourg, a obtenu la 2e place au prix Syntec Conseil en Management qui récompense les meilleurs articles publiés en sciences de gestion et sciences de l'organisation.
Communiqué de presse
Nomination de Maxime Merli, professeur des universités, a été élu directeur délégué en charge du corps professoral.fileadmin/upload/L_Actu/L_Actu_N__24/Recherche_et_etudes_doctorales/CP_Prix_Syntec_LMW.pdf
L'IUFM d'Alsace (Institut universitaire de formation des maîtres) ouvre ses portes sur ses site de Colmar le samedi 24 avril et celui de la Meinau à Strasbourg le vendredi 30 avril.
Au programme : visites, stands d'information, ateliers et conférence.
Plus d'informations sur les portes ouvertes des sites de l'IUFM d'Alsace
Préinscriptions à l'IUFM d'Alsace
Préinscriptions à l'IUFM pour les masters menant aux métiers de l'enseignement à partir du 26 avril 2010
Lien vers le site de l'IUFM
* CPE (Conseiller Principal d'Education) et PLP ''Enseignement Général'' et ''Sciences et Techniques Industrielles'' (STI)
L'IGBMC, le Laboratoire de biophotonique et de pharmacologie, le Laboratoire de conception et application de molécules bioactives, le Laboratoire dʼinnovation thérapeutique et l'Irebs organisent les Journées du Campus d'Illkirch 2010 les 3 et 4 mai 2010 au Grand amphithéâtre et à la Salle polyvalente du Pôle API - ESBS sur le thème :
New molecular tools: impact on our research ?
Nouveaux outils moléculaires : quel impact sur notre recherche?
Programme
Lundi 3 mai, Grand amphithéâtre
L'Institut des hautes études européennes (IHEE) s'est doté d'un nouveau site.
Ce site a été intégralement développé en interne par du personnel de l'institut assisté des ressources humaines et matérielles de la Direction des usages du numérique (DUN) de l'Université.
Bonne navigation : http://ihee.unistra.fr
"Le schéma directeur marque la volonté de l'Université de faire de l'insertion professionnelle des jeunes diplômés une priorité."
Envoyez nous vos informations à lactu@unistra.fr avant le 5 mai à midi pour une parution le 7 mai.
Consultez les dates des prochains numéros.